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My House - Un blog Antologic
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12 avril 2010

2 mois plus tard... Dante's inferno

Comment ça la sortie du fort sympathique Dante's Inferno date un peu?? Oui et bien ma review aussi, ceci dit j'avais envie de la partager au cas où quelques retardataires (dont Mr Antologic) en mal de sensations fortes seraient passés à côté de ce titre dont j'avoue attendre la suite avec impatience.

dante1

PAF la mort

Les épopées épiques et mythologiques ont toujours constitué un background de choix pour la création de jeux video bien nerveux et aux boss titanesques. Après le succès planétaire des God of War, il n'est pas étonnant que Visceral Games s'inspire d'un chef d'oeuvre épique et religieux, L'Enfer de Dante Alighieri, comme scénario de base à leur nouveau beat'em all, bien décidé à nous faire plonger dans les contrées les plus sombres et abominables des Enfers.

Pour commencer, autant dire que Dante's Inferno est une véritable claque, autant visuelle que videoludique. Sans révolutionner le genre, le jeu réussit à poser une ambiance plus tragique, plus réfléchie et quelque part, plus adulte que les autres beat'em all « bourrins » où les héros n'ont de cesse de montrer face à leurs ennemis qui a la plus grosse... arme, bien évidemment.

Le jeu commence sur des chapeaux de roue puisque le joueur, incarnant Dante, ne défie personne d'autre que la Mort elle-même (excusez du peu), après avoir perdu sa bien aimée Béatrice qui, à son grand désespoir, s'engouffre dans les Enfers au lieu de rejoindre le Paradis. Commence alors une descente lente et douloureuse à travers les neuf cercles de l'Enfer, qui amènera notre héros à réfléchir sur ses actes tout au long de sa vie.

Car il faut le dire, le héros de Dante's Inferno, Croisé durant la guerre sainte qui fit rage au 14e siècle, n'a rien d'un enfant de choeur. Pillages, massacres d'innocents, tout cela au nom de Dieu, font du personnage principal un homme pour qui on ne peut avoir de compassion, mais qu'on veut tout de même amener à comprendre la portée de ses pêchés et par la même occasion, sauver sa bien-aimée.

Armé d'une gigantesque faux et d'une croix divine, Dante affronte tour à tour des salves d'ennemis qu'il peut punir ou absoudre, ce qui rapporte des points en Bien (croix divine) ou en Mal (la faux) et des « âmes » qu'on peut ensuite utiliser pour améliorer la portée d'un coup, apprendre de nouveaux combos ou bien même utiliser de la magie. De plus, le monde regorge de coins cachés où il vous faudra parfois faire preuve de dextérité afin d'aller à la rencontre de figures emblématiques de l'histoire ancienne pourrissant en Enfer pour leur crimes commis, et que vous pourrez à nouveau sauver ou punir, de même que des reliques cachées aux pouvoirs spéciaux que vous pourrez équiper.

De ce côté-là, Dante's Inferno réussit donc à trouver un savant équilibre entre moments d'action pure avec boss gigantesques à la clé, et phases de plateforme où l'on pourra, l'espace d'un court instant, admirer les soins apportés aux décors par les développeurs (on se souviendra du colossal boss du cercle de la Gourmandise, nous scrutant du fond du niveau), où chaque cercle reproduit fidèlement les descriptions de l'écrivain, le tout dans une ambiance « d'enfer » où les cris des damnés ne cessent de se faire entendre. Mais on regrettera justement de ne pas pouvoir profiter de ces décors plus longuement puisque le jeu ne propose pas de caméra libre, ce qui rend parfois l'écran illisible et les plans un peu trop fixes, ce qui vous vaudra de recommencer des dizaines de fois (pour les moins doués d'entre nous!) certaines phases de plateformes déjà corsées, ce qui peut rendre la chose encore plus agaçante! Je pourrais également parler de la durée de vie du jeu qui est loin d'être extraordinaire, les cercles se faisant de plus en plus petits et donc de plus en plus courts (ne comptez pas plus de 10 heures pour finir le jeu, et ça, si vous trainez), mais vu la richesse du jeu en termes de gameplay et de décors, Dante's Inferno mérite définitivement de figurer parmi les jeux à ne pas manquer en 2010, en attendant le 2e volet qui semble promettre de nouvelles aventures encore plus dantesques, à l'image de la cinématique de fin du jeu, aussi grandiose que tragique.

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