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My House - Un blog Antologic
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6 décembre 2009

2012, L'Odyssée de l'Espace

2012_movie_posterLa semaine dernière je suis allé voir 2012, le film catastrophe de Noël. "Et c'est bien une catastrophe ce film!", me diront certains. Hé bien je ne suis pas d'accord, et j'espère qu'après ce petit post vous aussi vous changerez d'opinion.

Les plus grands reproches qu'on fait à ce film, comme à tous ceux de Roland Emmerich, ce sont:
1) scénario qui tient sur un morceau de ticket de cinéma
2) son patriotisme exarcerbé.



Je vais déjà calmer tout le monde sur le patriotisme: comme son nom l'indique, le monsieur est 100% allemand, donc ça m'étonnerait qu'il ait vraiment envie au plus profond de lui de mettre sur un piédestal la nation américaine.
Selon moi, il a surtout compris que faire un film bien patriotique à l'attention des américains, ça lui apporterait beaucoup plus que de faire un hymne à son pays d'origine; ça lui apporte le soutien des producteurs, le soutien du public le plus large (le public américain) et après tout c'est quand la première puissance dans le monde, donc ça n'est pas non plus si illogique que ça.
C'est comme dans les jeux vidéo, où tout le monde essaie de faire un jeu pour les américains (même les japonais s'y sont mis): ce sont les américains qui consomment le plus, donc bon... Le jour où la France consommera plus que les US, vous verrez que les films seront "francisés"...

Bon, passons au coeur du sujet: le scénario "qui tient sur un ticket de cinéma". Honnêtement, Roland aurait pu écrire que c'était un ver géant qui creusait la terre et qui était la cause de la fin du monde, ça ne m'aurait pas plus dérangé que ça. Pas plus qu'un réchauffement climatique, ou qu'une guerre nucléaire. Ou qu'un énorme effet papillon dû à 1 milliard de personnes ayant flatulé en même temps (oui il fallait que je mette un peu de "prout" dans ce post).
Et pourquoi on s'en fout? Parce que c'est un film CATASTROPHE. Si vous voulez un scénario qui tient sur 3000 pages, n'allez pas voir un film CATASTROPHE.
Quand vous allez dans un grand huit, ça vous intéresse le scénario? Franchement, Space Mountain, ça vous poserait un space_mountain_01problème si ça devenait Underwater Mountain?
Ben non, ça ne vous dérangerait pas parce que ce qui compte, ce sont les sensations que procurent ces attractions.
Quand on va voir 2012 il faut se dire qu'on y va pour avoir des sensations de vertige, voir des images renversantes, se faire des frayeurs etc...
On n'y va pas pour disserter sur la place de l'homme dans l'univers...

Donc oui j'ai aimé ce film pour ce qu'il est: un grand huit imagé. J'en ai pris plein les yeux, plein les oreilles et j'en suis sorti diverti.
Ce genre de film est parfait pour le cinéma, et se doit de rester ainsi. Regardez le sur un écran d'iPhone, et il perdra tout son sens.
Comme un grand huit qui roulerait à 2km/h sur une ligne droite.

Donc Roland, vivement ton prochain film que l'on s'éclate encore une fois la rétine!

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Commentaires
T
hi here. i am new to this website and i like this website. http://www.filecombat.com , http://www.softwarekorner.com
A
Assez d'accord avec ça aussi. Mais il faudrait au moins qu'ils passent de Mc Do à Burger King alors ? :)
A
Les films catastrophes c'est le Mac Do du cinéma: bien trouvé JN! J'adore! :)
S
Anto, je me baladais sur Facebook, je te fais un post :)<br /> <br /> Débattre sur 2012 pour moi, c'est comme quelqu'un qui débat sur le fait d'aller au McDo.<br /> <br /> Placez "2012" ou "McDo" dans la prochaine chronologie :<br /> <br /> Avant <br /> Tu as faim, tu te projettes en train de savourer chaque instant, dans la file d'attente tu te dis qu'il y a trop de monde mais ça vaut le coup car tu vas kiffer <br /> <br /> Pendant :<br /> Cf au-dessus, tu te goinffres sans trop réfléchir.<br /> <br /> Après :<br /> Quand tu sors tu te dis que c'est quand même trop gras et qu'il faut pas en consommer trop.<br /> <br /> <br /> Conclusion :<br /> <br /> C'est populaire, toutes les recettes sont connues, c'est parfois écoeurant, ça en devient parfois drôle tellement c'est exagéré mais au fond, c'est pour ça qu'on y va non?<br /> <br /> Bilan : "Ca se passe comme ça, chez les Mayas".
A
Je n'ai pas osé parler des personnages caricaturaux, puisque finalement leur psychologie tient, tout comme le scénario, sur un ticket de métro, et c'est juste parfait ainsi; on se prend pas la tête, on a droit à la famille décomposée qui se recompose ("oh non beau-papa est dead bêtement, bon ben je retourne avec mon ex-mari"), le happy end moralisateur rigolo ("respectez l'Afrique les mecs, c'est là où nous irons habiter plus tard") et les clichés habituels qui plaisent aux américains (le français roule en Citroen DS, l'italien est catho intégriste, le chinois construit très vite).<br /> Ca fait partie du charme du cinéma pop-corn, moi ça ne me dérange pas; ça permet de se focaliser sur les images.<br /> Même si, effectivement, le film était un poil longuet.<br /> Mais ce n'est pas parce que j'aime le ciné pop-corn que ça m'empechera d'aller voir LA ROUTE, l'"Anti-2012".
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