Les fesses de la mondialisation
Allez, un sujet un peu plus léger pour attirer le badau (je fais comme TF1 et M6, j'utilise un prétexte pseudo-scientifique pour montrer des fesses) : en effet, je suis sur et certain que Google va ramener 2 ou 3 petits pervers rien que grâce au titre du post .... Et puis vu que la fréquentation du site a légèrement baissé par rapport au mois dernier, autant mettre un petit coup de nitro ..
Bref, trève de bavardages et passons aux choses "sérieuses" (je doute un peu de la justesse de mes mots là ...) : les héroïnes de jeux vidéo japonaises au gros cul. Oui, et c'est bien là le problème : pourquoi nos amis les développeurs japonais nous font-ils des héroïnes avec un popotin assez prononcé ? C'est vrai quoi, on ne peut pas dire qu'ils trouvent leur source d'inspiration dans leur pays, vu que les petites nippones ont plutôt tendance à oublier de laisser pousser leur postérieur (de même que leur poitrine, mais là n'est pas le débat) ...
Voyons tout de suite quelques exemples d'héroïnes dans ce cas :
Jill Valentine ou la nouvelle héroïne de FFXII, même combat
La réponse me semble toutefois assez aisée : l'uniformisation du modèle féminin dans le monde couplée à la mondialisation des productions. En effet, d'une part, le modèle féminin, influencé par les modes occidentales (fesses rebondies, seins opulents, taille fine) tend à se répandre partout dans le monde. Je vous conseille à ce propos la lecture de l'ouvrage de Jean-François Amadieu « Le Poids des Apparences » aux éditions Odile Jacob, qui démontre très bien ce phénomène. Ce modèle qui tend à se diffuser dans les publicités télévisées, presse ou cinéma n'épargne donc bien sûr pas le monde vidéoludique, suivant inlassablement le courant lancé par les autres média.
D'autre part, les éditeurs ne peuvent plus se permettre de distribuer un jeu ne répondant pas aux critères « mondiaux ». Avoir des héroïnes typiques du Japon sera donc de plus en plus rare (l'exemple le plus récent me venant à l'esprit étant Project Zero), et les jeunes filles nippones vidéoludiques ressembleront donc davantage à votre jolie voisine qu'à votre correspondante asiatique.
Bref, ma question finale sera : doit-on le déplorer pour autant ? Moi, mon cur balance. D'un côté, je ne suis pas méga fan de la beauté nippone. Mais pourtant, doit-on la sacrifier au nom de la pensée globale ?
Je vous laisse seuls juges ;-)